Description

ARN Messager (R) évolution, «de l’origine à la vaccination, puis à la thérapeutique»

Un Ouvrage écrit par le Docteur Patrick CARLIOZ, membre de l’Académie Nationale de Chirurgie

Extrait :

« … L’affirmation péremptoire de ce vaccin « soit disant miracle mis en disposition en moins d’un an » ! …, relayée par les ultracrépidariens de tous genres, masque en réalité une très longue histoire qui débute en Belgique en 1929 avec Jean BRÄCHET en découvrant la matrice ARN, mais sans distinction de spécificité. Après l’individualisation des ribosomes en 1938, la nature même de de l’ARN messager attendra 30 ans pour être conceptualisée en 1961, qui plus est par un français (François GROS. Voir Annexe I), un oublié de l’histoire, comme nombreux ceux qui ont posé leur indispensable brique à la construction de ce monument de la biogénétique ! … Cette fable, qui s’écrit sur plus d’un demi siècle, ne compte pas mois de cinq prix Nobel accrochés à son palmarès !… ».

Un ouvrage écrit par le Docteur Patrick CARLIOZ, membre de l’Académie Nationale de Chirurgie, qui traite de l’histoire de l’ARN Messager, de sa découverte à son utilisation thérapeutique en passant par son analyse et son développement en laboratoire.
Le travail que présente l’auteur n’est pas réservé aux seuls spécialistes, et en particulier aux historiens de la médecine, mais il « dissèque » les mécanismes de la construction du «savoir » d’un sujet précis, tout en pénétrant les coulisses de la réflexion et de la recherche scientifique, confirmant ainsi qu’il s’agit d’un chemin erratique, et non pas d’un droit chemin ne s’appuyant que sur des résultats positifs.
Bien au contraire, une théorie aboutie ne se construit que sur la succession d’erreurs, d’essais, de renoncements, mais aussi sur une grande persévérance, avec le plus souvent l’appui de la transversalité et de la complémentarité des sciences. La démonstration d’une hypothèse émanant d’une des branches de « La Science » peut en effet être bénéfique à une autre branche de « La Science ».
Avec la double exigence du détail et de la mise en perspective, le parcours chronologique retrace l’élaboration progressive des multiples théories de la genèse tout au long des civilisations du passé pendant cinquante siècles, jusqu’à la découverte majeure du microscope. Ensuite, très lentement, en deux siècles, il s’est d’abord établi la structuration de la cellule végétale, plus tard celle de la cellule animale. Puis, plus rapidement, le vingtième siècle suivant a mis en évidence l’ARN (Acide RiboNucléique), ce qui a mené au développement de la génétique avec l’individualisation de l’ADN (Acide DésoxyriboNucléique), puis avec celle des chromosomes et de l’ARN Messager. L’exploitation de cette dernière découverte vient de prouver son efficacité majeure dans la lutte contre la pandémie, tout en laissant entrevoir d’autres très riches possibilités, non seulement thérapeutiques, mais aussi informatiques et socio-économiques, voire un véritable
« nouveau monde de l’ARN ».
Enrichissante, mais aussi passionnante, la lecture saura surprendre avec ses nombreuses anecdotes, et avec la mise en lumière du travail de toutes ces femmes « volontairement oubliées, ou politiquement placardisées », indissociables cependant dans leur contribution à ces progrès scientifiques majeurs.